Pour lui c'est "Lou"...

Retour?...

La veille de la semaine dernière il m’annonçait un marathon pour les jours à venir et donc des échanges plus restreins...ce qui ne m’a pas empêcher de le taquiner. Nous avons ponctué la semaine au restau ! Lui en se faisant plaisir réellement et moi en m’imposant par textos ! :-)
Il fut ensuite absent tout le weekend, je l’ai donc boudé un peu, puis toute cette semaine qui s’annonçait plus cool avec trois jours de congés, est restée silencieuse!...alors ce weekend je renforçais cette idée qu’il prenait ses distances. Et j’essayais tant bien que mal de chasser cette tristese qui s’imposait malgré moi et me percais à jour à travers ma cuirasse d’optimisme.

Une part de moi le comprend parfaitement. Si il est trop attaché à moi ca ne sera qu’a poids qui l’empêchera de se tourner vers des filles bien réelles. Mais mon coeur n’est pas en adéquation avec ma raison.
Hier alors que je me faisais péniblement à cette idée d’éloignement il est apparu:
Il m’a raconté son weekend en détail (ce qu’il ne fait jamais sauf si je lui tire les vers du nez ! :p) alors je l’ai laissé digresser et il a ajouté:
"Je te lis très régulièrement - au moins une fois par jour, dans tes écrits en ligne - et cette impression s’empare toujours de moi : le constat de ton 'artisticité', - la couleur de tes mots, la littérarité de tes aventures, une idée originaire, le mariage entre sensibilité et honnêteté dans ce que tu dis. C’est beau à voir, à lire et ça me réconforte bien souvent " La il m’a fait fondre !
- Ho ! tu peux redisparaître une semaine si tu reviens avec des mots aussi touchant que ceux là ^^
-Ach, j’ai mes périodes de 'déambulation' - je m’oublie et je me recherche, j’offre mon temps à des futilités, je m’en veux par après : le bilan est toujours le même, la perte de temps quand je m’offre à des activités différentes, mon sens de culpabilité, la sensation d’être acteur d’une pièce de théâtre, je 'vis' le monde et je sombre.
C’est difficile de percevoir ce mal être sans rien pouvoir faire. C’est une imprégnation, un état d’être dont il ne peut se défaire tant ca fait partie de la beauté de son âme, de sa composition. C’est aussi ce qui le rend si sensible, ce sont ces états qui lui donnent ce regard si particulier sur la vie.
Alors comme pour l’excuser et surtout pour lui signifier que je comprends je lui dis juste:
"On a parfois besoin d’un peu d air
Besoin de se retrouver
Ou de s’oublier"
Je lui demande si il est reposé, ce à quoi il répond simplement qu’il se sent mort:
Lui : Tu brilles d’authenticité dans cette masse crise!C’est un vécu laconique, je pense me comprendre. Tant de je...parle moi de toi
Moi:Est ce ce vague à l âme qui vient te cueillir parfois?
Lui : Ha toi… misère :-)
Alors pour le distraire je fis une pirouette et le dirigea sur ce petit jeu enquete laissé en plan la semaine dernière.