Il suffirait...
Un substitut de musique s’imposait ce matin pour palier à cette affreuse sonnerie matinale et pour m’assurer un réveil en douceur. C’était sans compter ma maladresse de la veille et ma négligence de réglage qui m’a arracher mon premier sourire de la journée en faisant l’écoute d’une radio bien ringarde ! Quelques notes s’évanouissent dans cette prise de conscience et d’autres s’éveillent : "il suffirait"
http://www.youtube.com/watch?v=zXbZuUI_OFU
Par bride ces mots mélodiques ont fait écho jusqu’au soir. Une simple transposition au féminin, plus audacieuse, plus tabou, suffit à saisir leur résonance.
Hier il m’indiquait avoir retrouvé l’inspiration "...cette rencontre n’est-elle pas une abstraction d’un début, d’une fin ? N’est-elle pas le symbole d’une mécanique déréglée ?...acteur malgré moi dans un monde où mes idéaux romantiques ne trouvent plus écho."
J’aime tant le lire, sa poésie me donne l’impression une vision diaphane de son âme. Sa perception du monde à travers elle reflète sa sensibilité accrue incroyablement séduisante ! Il cherche le romantisme qui émane pourtant de ses compositions.
Imprégnée de cette étrange impression qu’il n’écrit que pour moi, j’oscille entre flatterie prétentieuse et douce inquiétude. L’écho de son romantisme naît dans les mots qu’il pose sur cette pensée commune, ce qu’on camoufle par pudeur "une abstraction d’un début et d’une fin" dont je ne vois que l’absence de fin ! ... entre eux deux survit une évidence, un "indéniable" sentiment atrophié, étriqué, à la croissance volontairement lente, pleinement ancré dans ma réalité, contrôlé et surtout destiné à nous protéger...il en sera ainsi, emprisonné, tant que l’audace, la volonté et la déraison ne viendront pas le libérer.