Dès l’annonce de la grossesse on devrait être en droit de choisir de travailler ou pas !
Pour moi ca va. Je commence a me familiariser avec les symptômes et je me réjouis d’être en vacances pour cela. Mais j’appréhende un peu ma rentrée scolaire de lundi et les journées intenses de neuf heures...
En attendant les annonces aux copines proches se font et l’appel à la récup aussi. Emma m’a donné des fringues de grossesse et je suis vraiment ravie que ca vienne d’elle^^On a parlé bébé toute l’après midi et j’ai bu ses précieux conseils. La voir avec le petit m’a projeté dans la réalité de ce qu’on va vraiment vivre.
Quant à Anth il me touche beaucoup par ses attentions, sa hate de nous retrouver, ses interrogations et sa force d’investissement et d’amour à notre égare. Dans qq heure il sera là et je n’ai qu’une hate; être dans ses bras, m’y sentir en sécurité et profiter de chaque heure du weekend.
L’urgence est de vendre pour amorcer le divorce et surtout pour que la séparation soit officielle. Des questions inhérentes à cet état se sont posées pendant le dernier weekend avec A. Notamment sur la présomption de paternité ! Et oui le père officiel est forcement l’époux ! :/ Heureusement il y a exception lorsque la séparation est en cours...Du coup il faut jouer serré pour avoir la réaction en chaine souhaitée : la vente, la séparation, la déclaration...tout ca avant la naissance !
Lors de notre dernier weekend en amoureux où on est resté dans un cocon de bien être pour nous ressourcer (les débuts de grossesse sont plombant et la fatigue cumulée depuis les vacances ne m’ont pas épargné), on a décidé de dater strictement son arrivée pour nous y accrocher. Depuis l’annonce de la présence du têtard le besoin viscéral d’être ensemble tout le temps se fait plus oppressant. Il nous fallait donc décompter le temps pour nous projeter sereinement et espérer ce doux moment.
Ce sera donc le 11 Septembre.
Tout rentrera surement dans sa voiture et l’appart est déjà meublé. En attendant il règle tout ce qui est administratif, sa fin de contrat, il honore les rattrapages des élèves, ses droits au chômage ... Et nous avons décidé hier de relancer les candidatures car un trimestre vient de s’écouler et les relances pendant les périodes de recrutement peuvent être utiles. Il a trois mois de droits qui suivront ici après son arrivée, c’est le temps qu’il aura pour trouver un emploi. Bien sur on souhaite que ce soit dans l’enseignement pour favoriser nos moments à deux (ca collerait parfaitement avec mon boulo et mes congés scolaires) mais aussi pour notre future vie de famille… Je croise les doigts !
En attendant la grossesse suit son cours. Avant hier j’ai eu une méchante envie de viande alors que je suis quasi végétarienne, je l’ai savourer comme du caviar ! Dans la nuit j’ai rêvé que je parlais a A à un repas en tête à tête et tout naturellement je trempais mes morceaux de boeufs dégoulinant dans de la compotes aux fruits rouge! ! Ecoeuré il faisait semblant de ne pas voir :D
Je lui disais hier que c’était assez perturbant de voir surgir des gouts et des pensées différentes parce que je ne me reconnaissais pas quand ca arrive!
Hier je disais a Zély "ca me soucis quand même de me dire que je vais déambuler dans cet état dans les couloirs au boulo!" elle répond spontanément "tu te mettras en arrêt", ce à quoi je rétorque en rigolant "pour des raisons esthétiques? ! :D"
"Mais voyons, tu seras pas grosse mais enceinte ! :)"
Habituellement je me moque bien de ce que les gens peuvent penser ! Alors je suis étonnée de cette réaction.
Voir Zely m’a fait bcp de bien. Bien que je sois en début de grossesse je l’ai mise dans la confidence et j’ai bien fait car elle a eu un discours très rassurant. Notamment quand je lui ai dit : "mon doc ne rentre de vacances que la semaine prochaine, j’en serai presque a deux mois et j’aimerai beaucoup savoir si le tétard est en place, si c’est pas une grossesse extra utérine..." de part son métier il était évident pour elle que ca ne pouvait être le cas. Ses explications m’ont rassurées.
Elle vient d’emménager dans la ville où A va s’installer, vraiment à deux pas, dans un monument classé. D’ailleurs quand je suis arrivée une visite avait lieu dans le hall ! Son appart et le concept et les lieu que je connaissais déjà grossièrement m’ont complètement séduite ! C’est vraiment le genre d’endroit où je nous vois tous les trois plus tard.
J’ai pris conscience qu’il nous serait "bébéfique" de nous installer de ce coté du fleuve. G restera surement dans notre quartier et ca m’enlèverait un poids de ne pas avoir à me dire que je le croiserai aux courses ou la boulangerie… Ca été une belle prise de conscience que j’ai desuite partagé avec A avant même de quitter le parking.
Ce moment d’écriture est un des rares moments perso que je m’accorde ces dernier temps ! Ca fait beaucoup de bien !
Ha oui j’ai aussi annoncé hier a Sab la séparation ! Comme un rien la bouscule en émotion ca n’a pas été simple… mais il était temps, les petits n’auront plus à appeler G tonton...je lui en aurais bien dit plus mais l’annonce de la séparation puis celle que j’avais un nouveau conjoint lui a fait répéter "ca fait beaucoup d’un coup...." De ce fait elle n’a pas questionné mais juste encaissé. Le reste fera son chemin…
Les choses avancent, les annonces de ce changement de vie marquent les avancées dans une nouvelle réalité. Et les réflexions suivent leur coure. Quand je suis rentrée de weekend G qui avait comme a son habitude réfléchi en mon absence; à peine posée j’ai constaté son aire triste et son visage fermé. "je suppose que toi tu me raconteras pas ton weekend...de toute facon je me doute bien… (silence) il y a quelqu’un d’autre ? Bin quoi tu peux me le dire!"
J’ai confirmé. Ca faisait bien longtemps que j’attendais qu’il soit pret a poser la question. Je suis ravie qu’elle tombe maintenant. Dans la foullée il s’est mis a extrapoler a être désagréable. Quand j’ai constaté la tournure j’ai été cash pour pas perdre de temps. "Ce que tu fais là est primaire et prévisible. Pour gérer ta peine et éviter de porter ta part de responsabilité dans l’échec de notre couple tu cherches à m’accuser et a te victimiser pour te sentir plus léger. Ne perd pas ton temps, tout s’est vécu dans l’ordre et correctement ! C’est tout ce que tu as à savoir. A toi de croire ce qui fait ton affaire. Sache que ce n’est pas facile pour moi non plus. Je fais tout mon possible pour que tout se passe au mieux entre nous, pour respecter ton rythme et ce qu’on a vécu mais c’est pas simple car vivre une rencontre en à côté où tout va dix fois plus vite me permettrait d’être moins délicate à ton égare."
En redescendant plus tard on a parlé de logistique et il a de nouveau exprimé le fait qu’il se sentais lèsé financièrement ... je lui ai dit qu’il aurait tout le loisir de cumuler son argent pour rassurer dès que la maison serait vendu car on pourra séparer les comptes ! Une motivation de plus !
anecdote : j’ai déjà un coussin un coussin de grossesse ! Offert par mon chéri qui se l’est trimballé tout son voyage jusqu’ici dans le train! ! :D Ca me fait un maxi doudou pas simple a planquer ici !
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Dans ses conditions j’ai du m’adapter...et vite comprendre que ma volonté de contrôle est à mettre au placard ! C’est mon petit hote qui va prendre la place qu’il veut en me faisant subir ce qu’il faut pour ca tout en se créant un 4 étoiles chez moi !
Jusqu’ici (cinq semaines) je fanfaronnais : "j’ai pas vraiment le luxe de m’offrir une fatigue ou une écoute trop importante de mon corps, il faudra bien qu’il s’adapte ! C’est moi qui gère ! Sans quoi il va se faire appeler Léon!!" :p
Mais hier (début de la sixième semaine) impossible de quitter le lit ! Moi qui excède A en bondissant du lit fraiche comme une rose, là j’étais plombée comme un lendemain de fête ! Avec une soif terrible qui depuis ne me quitte plus ! Le petit dej c’est ponctué par une bouchée de trop de chocolat qui m’a levé le cœur ! Ensuite le barbouillage à duré jusqu’en début d’après midi ! Là je me suis dit que mon têtard de Léon prenait le pouvoir ! J’avais compris :)
Cette nuit j’ai rêvé que j’étais à mon travail, assise discrètement deux rang devant mes collègues à réunion de rentrée. J’ai entendu une de mes collègues dire à deux autres "rho elle a super grossit pendant l’été ! T’as pas vu qu’elle avait prit du bide?!" Affectée j’ai quitté l’estrade pour encaisser la remarque désobligeante… Les rêves me permette souvent d’appréhender mes peurs...Je sais que par précaution je ne le dirai probablement pas avant les trois mois, en attendant j en serai peut être pas la seule à voir mon corps changer. Mes seins me semble déjà si gros !
A est là pour quelques jours et ca me fait un bien fou ! Etrangement je me sens complète en sa présence, pleinement sécurisée ! Un sentiment bien nouveau pour moi qui gère habituellement tout toute seule et de front. De ce fait ce n’est que du bonheur de nous vivre et de nous projeter dans cette grossesse, de parler de l’arrivée du bébé, de son éducation à venir… Après avoir pique niqué dans notre parc favori ce midi on est allé se balader à la clinique où je me suis inscrite cette semaine. C’était réconfortant de pouvoir nous projeter dans le moment final de ce projet. D’imaginer l’accouchement, de nous projeter dans nos rôles, de penser a la sortie de la clinique quand nous seront trois, une famille !
Aujourd’hui, bien que la fatigue et le relâchement de pression me font contester le symptome du à la grossesse, je comprends bien que c’est Léon qui va mener la danse ! En attendant de voir mes gout changer, mes jambes gonfler, mon ventre s’étirer...j’ai bien l’intention d’en profiter ! Et comme il ne semble pas me priver de ma libido active, c’est de la présence de son père que je vais abuser ! :)
Nous avons décidé avec A qui en peut plus d’attendre que son déménagement se ferai le 11 Septembre, et qu’éventuellement il ferait un saut en Belgique une fois installé pour tout ce qui est administratif. J’en serai alors à huit semaines de grossesse. J’espère bien que les choses auront avancées de mon côté, que les travaux seront finis et que la maison sera en vente, voire en coure de visite....
Je retourne à mon petit weekend en amoureux…
D’un moment à l’autre tout ce que je faisais était précedé d’une allerte "attention bébé" ! Dès que je voulais manger quelque chose, porter quelque chose, commencer une tâche physique… je me souvenais d’Ingrid qui me disait "et oui le bébé n’est pas encore accrocher a ce stade" Alors intérieurement je me disais "accroche toi petit tétârd^^"
Dès le lendemain je pense A à appelé sa soeur pour lui dire. Il avait besoin d’en parler a quelqu’un. Comme elle était enceinte il y a trois semaines encore c’est une personne de bon conseil pour tout ce qu’il va vivre.
Moi j’ai vu Ingrid, un après midi sur les hauteurs de la rivière, on a pique niqué. Elle était bien belle avec son gros ventre de cinq mois ! Pas un gramme de trop ! Elle était rayonnante et évidement on a fortement parlé de sa grossesse. J’ai posé plein de question sur son suivi car j’avais lu qu’il fallait faire pour choisir sa prise en charge et mon medecin étant en vacances sans remplacant pour encore deux bonnes semaines, je commencais a m’inquiéter.
Après deux heures (on a toujours un millions de choses a nous dire) j’ai réussi a placer et annoncer ma grossesse ! Elle était bien heureuse pour moi. Ce qui était une discution de surface sur son état est devenu intime et plus précis. Je suis bien heureuse d’être enceinte en même temps qu’elle.
La grossesse me fait prendre conscience qu’on est plus mettre de notre corps ! c’est notre petit hote qui prend le pouvoir et nous "pompe" tout ! Je revois Ingrid faire les sandwishs en me disant qu’elle avait volontairement pris du pain pas trop cuit car elle saigne très facilement des gencives et qu’elle aimerait autant éviter le déchaussement ou l’appareil après l’accouchement !
Je la revois dans l’herbes pieds nus et des micoses partout ! (vraiment partout!), je revois ses bras et son eccema, elle me dit aussi avoir été très fatiguée au début, s’endormir presque sans sommation, porter des bas et passer son temps à se crêmer, boire deux litres d’eau sans avoir soif et passer son temps à faire pipi avec des mictions douloureuses pour les tendons ! Pfff on prete vraiment notre corps ! (et c’est compter les kilos qu’il faudra ensuite éliminer!)
Enfin j’étais bien contente qu’on puisse parler de tout ca, ca m’a permis de mieux appréhender les démarches et les inconvénients que ca peut provoquer. J’ai aussi été surprise de savoir qu’en cas d’arret maladie on ne percevait que la moitié de notre salaire ! Une de ses collègues qui a des droits pauvres sur ces trois derniers mois de travail et qui par conséquent n’aurait que très peu de prestations, dort dans sa voiture pour récupérer sur ses pauses et continuer de travailler malgré une grossesse avancée ! C’est choquant de savoir qu’en France les femmes qui participe a peupler le pays et qui le paye de leur personne se doivent de subir ces changements physiques ardus tout en continuant de travailler ! C’est deux jobs en même temps! !
"rho ca va me géner d’être dans cet état devant mes collègues ! et puis ca va me couter une fortune de m’habiller pour être présentable au travail ! Rien que de penser m’exposer à tous me met déjà mal à l’aise!"
Et puis il va falloir s’équiper ! Elle n’osait pas vraiment me dire qu’elle allait tout acheter d’occas ou récupérer jusqu’à ce que je lui dise : "ma belle soeur a fait une liste ! Comme une liste de mariage ! C’est bien pratique parce qu’elle est mise a jour et tu risques pas d’avoir deux fois la même chose, mais d’un autre côté c’est quand même dépersonnalisé et trop orienté sur les prix ! D’autant plus que les magasin de ce type sous prétexte d’être spécialisé font gonfler les prix… je ne ferai pas de liste de naissance, ou alors moi même, je la tiendrai à jour et je ne demanderai que de l’occasion ! Je ne veux pas participer a cette sur enchère de consommation"
Ces derniers jours tout ce bouscule, je vis tout en même temps : la vente de la maison et donc le travaux qui vont avec. (l’évaluation d’Avis est trop basse, on devra vendre nous même), la préparation de l’arrivée de A ici, et l’annonce du bébé ! Du coup j’ai pas besoin du symptôme "saut d’humeur" je l’est déjà grâce à la pression de la situation!
A me dit et me demande tout le temps de faire attention, de me ménager… mais bon… il a bien fallu que j’aide mon voisin a faire la paroie de verre, ou encore faire le casson du salon, ou encore les peintures la semaine prochaine...de ce fait il est frustré de ne pas pouvoir m’aider et d’être maintenu à distance. Le plus frustrant est surement que G soit dans les lieux et qu’il m’oppresse par son omniprésence du a des vacances prolongées !
On se voit demain pour un weekend de cinq jours ! Je viens de nous soulager en allant a la clinique ou j’ai réussi a avoir une prise en charge et a caler toutes les dates des visites jusqu’a l’accouchement qui aura lieu le 8 Avril ! Misère ! moi qui aurait aimé déclarer ma grossesse et qu’on me foute la paix ensuite avec tous les examens! ! Ingrid me disait" mais tu auras besoin de savoir si ton bébé va bien, et c’est si rassurant de l’entendre, ca te permet aussi de bien réaliser sa présence..." Dèsormais on est plus préssé par la démarche, on va pouvoir souffler et attendre sa prochaine venue pour voir mon doc...
J’ai hate de le voir, d’être aimée, rassurée par sa présence, de me sentir soulagée et soutenue parce que le poids est bien lourd seule.
Il ne se passe pas un jour où je rend grace qu’il ait débarqué dans ma vie. Comme un cadeau tombé du ciel. Je suis tout pour lui, il sait me le témoigner et c’est en plus quelqu’un d’exceptionnel qui me correspond parfaitement : on partage les mêmes valeurs…
Le fait de se connaitre depuis des années et d’avoir partagé une certaine intimité à travers nos confidences à fait qu’il connaissait parfaitement mon désir d’être mère. Persuadé d’avoir aussi trouvé sa moitié il nous a semblé naturel de ne pas trop nous opposer a cette option dans nos pratiques (même si au début on a quand même fait attention sans pour autant choisir une contraception très sécurisée). Je me souviens que dès nos premiers moment on s’est dit que ca arriverait quand la nature l’aurait décidé.
Alors cet été, pendant nos vacances c’est dans ce contexte de précausion qu’on a loupé une journée de contraception. A partir du moment ou nous nous savions a risque on s’est dit qu’on laissait faire la nature pour ce mois ci.
En pleine période d’ovulation, tous deux allongé après une énième fois (et Dieu sait comme elles ont été nombreuses!!) je me revois lui réexpliquer les risques/chances pour que ca arrive. -"On serait des mégas champions si ca marchait du premier cou!"
- "et on battrait le record de tes parents surtout!" :D
Toujours dans cette période j’ai eu une journée insatiabilité! ! Sans aucune protestation de sa part bien sûr ! :) Je suppose maintenant que ce fut le jour dans le mois où j’ai eu les hormones au plafond!
- "tu as bien conscience qu’on est vraiment au top de ce qu’on peut faire pour favoriser une fécondation? ! Il ne me reste plus qu’a faire le poirier pour optimiser nos chances!"
-" je sais mon coeur!" me dit il avec sérénité
Deux jours plus tard alors que nous n’avions rien freiné de nos ardeurs et alors que nous étions en train de nous caliner j’ai percu une sensibilité faible mais bien réelle des seins ! Elle fut continue toute notre dernière semaine ensemble. Je devais avoir mes règles deux jours avant mon départ et ce ne fut pas le cas. Alerte sur une éventuelle abstinence de dernière minutes on a commencé la vigilance quotidienne autour de leur arrivée.
Pendant toute la semaine on a commencé nos journée par un "toujours pas" amusé et réjouissant. Il m’en parlait plusieurs fois par jours en me questionnant sur les possibilités. Je savais très bien que nous avions maximalisé nos chances pour que ce soit vraiment ca mais je me disais aussi que je pouvais somatiser, être sujet au stress...surtout qu’en ce moment je ne m’arrête pas (mise en vente de la maison, rangement et travaux....)
Je me disais qu’un test pouvait déjà nous indicer mais que je ne me percevrait pas de la même facon et que surtout on serait privé de ce passage de préparation psychologique qui nous confirme dans l’espoir qu’on porte et la volonté qu’on a d’entendre la bonne nouvelle. C’est donc au moment où les deux on confirmé une déception possible si le résultat était négatif que j’ai fait le test.
Alors cette nuit en sachant que c’est la première chose que j’allais faire, j’ai mal dormi. Pensant au résultat qui ferait de cette journée un avancement majeur dans nos vies.
Je savais qu’il se levait a 9h. 8h45 je me lève, fait le test qui se teinte de suite clairement positivement! ! Hop sur skype : tu es réveillé ? Une minute plus tard son réveil sonne il me confirme sa présence et je demande si je peux appeler.
A peine réveillé, on se dit quelques mots tendres:
-Hoho le réveil a sonné au moment de ton message mon coeur… Toujours pas Amour ?
et j’ajoute juste "je te montre qq chose" : photo du test
Il fut pris un long moment entre surprise et émotion. Je réalisais ce qui se passait en relation miroir car je n’avais même pas eu le temps d’y penser tellement je m’étais précipité pour l’appeler.
Face a ses démonstrations de bonheur je n’ai pu parlé et les larmes l’ont fait pour moi.
On a du se quitter un moment car il libérait son appart et rendait les clés...j’en ai profité pour aller chercher les médoc du chat et reprendre un test au cas ou ca aurait été un faux positif. Sur urine non concentrée il a de suite réagit de la même façon ! Photo "plus de doutes du tout" :D
On s’est rappelé vers midi après avoir décanté tout ca. Pour moi qui fonctionne par à coup, je ne réalisais pas encore bien. J’ai été surprise par ma réaction seconde : après avoir partagé notre joie immense j’ai eu une peur vive et brève ne me disant "je suis heureuse d’avoir ce petit être en moi mais il va grandir et un jour il faudra le sortir ! Et c’est moi et moi seule qui le ferai!"
De par ma profession et pour avoir vu et assisté des femmes dans cette étape je sais ce qu’il en est et pourtant j’ai pris cette pensée de plein fouet !
Dans une semaine il sera là, dans quatre a six semaines il le sera définitivement et nous nous vivrons pleinement et en continu. On en rêve !
bien sur cette grossesse ne se vivra pas dans l’idéal que les gens en ont mais je ne me voyais pas en future mère nombriliste a me tater le ventre toute la journée en restant au repos alors finalement ca me va très bien :)
Bien sur ca impose quelques petites choses a règler d’urgence : trouver une mutuelle individuelle au plus vite (rdv demain matin) et ca presse mes démarches car il me semblerait très inconfortable que cet enfant naisse et que j’ai encore mon statut marital! !
J’ai conseillé à A de partager cette belle nouvelle avec sa soeur qui rentre tout juste de la maternité avec sa puce. C’est étrange de se dire que mon bébé sera le cousin qui aura que 9 mois d’écart!
J’espère que ce petit tétard s’accrochera car dans ma tête à moi il est déjà bel et bien là et a mille raison de le faire !
L’immensité et la vastitude du nouveau monde nous tend les bras. Vaille que vaille et quelque soit le temps on naviguera pour nous retrouver et nous poser en eaux peu profondes...une petite crique d’amour nous est destinée, celle où on pourra s’aimer indéfiniment...jeter l’ancre, nous baigner dans un lagon de bonheur…
A travers les vents tumultueux et les difficultés de la vie, j’essuie les larmes de pluie qui m’inondent parfois le visage afin de ne voir que toi, toi qui viens à grand pas, martelant le pont de ton pas déterminé. Viens mon Amour, il ne reste plus qu’un pas !
Rhoo comme j’aime me rappeler aux doux souvenirs passés en soute, bercés par la satisfaction de nous être trouvés, ivres de ce grand voyage de sensualité, éperdues d’avoir été touché par la grace comme la foudre qui s’échoue sur le mat d’un bateau infiniment petit.
La vois tu cette éclaircie qui nous domine, qui nous suit et nous guide ? Notre avenir semble déjà tracé ! Laissons nous porter...voguons au gré des vents sentimentaux… aimons nous plus intensément que ces éléments et nous passerons toutes les tempêtes qui croiseront notre route !
]]>Des prises de vue sérieusement portraitisées ont initialement été échangées. Je pouvais lire tant de douceur dans ses yeux, tant de coquinerie dans ce petit sourire juste esquissé...Comment éviter ensuite ce désir de voir sa peau dénudée, son torse sur lequel je pourrais m’imaginer poser ma joue… poussés par une envie irrésistible de découverte nous ne nous sommes plus arrêté ! Un brin de lingerie par ci, une main engouffré sous une dentelle, un sein et une taille en contre jour...et...et....Bien conscient que nous faisions un emprunt sur le temps comme il aime tant a le dire, nous nous sommes amoureusement dévoilés. Poussant l’envie a un paroxysme d’excitation que rien ne pu soulager !
Un désir incontestable et incontesté était né dans le virtuel et n’a cessé de crier son irrémédiable nécessité de se vivre pleinement dans la réalité.
Alors naturellement quand il est entrée dans sa chambre, qu’il a posé son bagage, et bien que nous étions encore tout ému de nous être fraichement re-trouvé, nos corps criants se sont vite rappelés à nous ! Exigent tous deux dans des mouvemnts explicites d’honorer ce qu’on leur avaient promis dans nos actions audacieuses ! Une étreinte longue, a chevillé notre infinie tendresse et marqué la découverte de nos premiers baisers. Notre amour était bien réel ! Puis nous nous sommes laissé embraqué ! Occultant toutes prises possibles de notre raison, nous abandonnant complètement à ce qui nous animait si intensément, laissant s’exprimer la force de nos sentiments que nous nous devions de consommer !
Moi qui avait tant de fois imaginé ce moment, moi qui avant tenté de le rassurer sur la maladresse incontournable de deux corps inhabités réciproquement, qui avait même emprunté aux stats la rassurance des échecs incontournables des premières fois, qui avait cherché a gommer les différences d’age et d’expériences… moi qui aurait mis ma main à couper qu’il nous faudrait du temps pour nous dévoiler, nous apprivoiser, nous compléter et nous trouver dans l’expression de nos désirs… Qui aurait cru que naitrait de cette instant magique une telle harmonie? ! Surement pas moi!
Bien sur les incontournables tâtonnements pour nous dévêtir nous ont fait sourire, bien sur nous avons pris quelques instants volés pour nous observer dans cette semi pénombre et nous avons du composer chacun secrètement avec les premières impressions que nous offrainet mutuellement nos comportements. ("Quelle fougue, quelle audace, quelle impétuosité!...humm...quelle appétence ! Et cette peau si douce… la douceur et la profondeur de ses baisers… "), mais passer ces premiers moments de mise en place nous nous sommes pleinement livrés et donnés à l’autre comme nous l’avions imaginé. Nos corps nus, reposant sereinement de cette première longue intensité se jouaient déjà de nous en nous appelant à nouveau à communier ! Je le désirai si intensément qu’il ne me semblait jamais assez près, jamais assez pénétrant ! J’aurai voulu qu’il se fonde en moi entièrement ! Et c’est dans l’harmonie des instants suivant que je l’ai senti ainsi, quand l’aisance totale nous a permis de complètement nous oublier et a fait fusionner!
Le temps semblait s’être de nouveau noué autour de nous. Pourtant après ces trois premières fois il venait de nous voler presque quatre heures ! Il était tant pour moi de filer....
En attente sur le quai, le téléphone en main, on se rassurait par les mots et l’éminente rencontre. Cette scène que nous avions envisagée, décortiquée, projetée des dizaines de fois allait se passer ! J’étais étrangement sereine. Nous avions tant échangé avant cela… nous percevant avant cela physiquement par le visuel...mais aussi intimement!
Alors que j’attendais l’entrée en gare j’ai lu "je suis sur le quai N°5" ! Interloquée je réalise alors que je étais à son extrémité ! Que le train était bien arrivé cent mètres plus haut sans que je n’ai pu l’entendre!
Moi qui m’étais tant de fois imaginé qu’il serait déjà levé dans son compartiment, me cherchant du regard sur le quai et moi scrutant à travers les reflets de la vitre les contours de cette silhouette que j’avais tant de mal à dimensionner dans la réalité.
Bousculée par ce changement de scène imposée (quelle gaffeuse!) j’ai pressé le pas en espérant l’apercevoir à tout mon moment ! "mes jambes vont elles me porter jusque la?" Puis il est apparu derrière la cage d’escalier ! Le sac de voyage en bandoulière, l’allure décontractée, souriant, la démarche assurée ! J’étais tellement concentrée pour le voir arriver que pas une demie seconde je n’ai anticipé notre contact !
Naturellement et pleine de joie j’ai échouée dans ses bras ! Toute cette sérénité précédemment vécue a laissé place et un gouffre d’émotions surpuissant ! Complétement enveloppée de tendresse et d’une joie presque frénétique, je me suis immédiatement abandonnée à lui ! Le sourire figé, blottie contre lui, yeux fermés, je me délectais de le percevoir tout entier comme je l’avais si longtemps imaginé...si longtemps désiré !
Il m’a éloigné un instant, m’a regardé comme pour réaliser que j’étais bien la, j’ai pu moi aussi le contempler quelques secondes avant qu’il ne me replonge dans ses bras ! Complètement transportée, pétrie d’émotions vives et incertaine que je puisse tenir debout seule sur le coup de cette émotion, c’est la question que je me suis posée quand il m’a éloigné de nouveau. De ce fait je n’ai pas vu arriver ses lèvres qui se sont tendrement égarées sur les miennes! ! Un baiser si naturel ! Si tendre, si troublant. Avait il déjà eu lieu avant ? Notre histoire sans début ni fin semble nouer les liens du temps. Celui-ci en était un. Un de ces moments qui vous laisse l’impression déconcertante qu’il s’est déjà produit tant il est une évidence. Un bref instant où des dimensions se rejoignent. A ce moment précis où je l’ai rencontré j’ai eu d’avantage l’impression de le retrouver!
Mon Amour si tendre...plein d’assurance que j’aime tant… Sans nous lâcher, tant du regard que physiquement, c’est en direction de l’hôtel que l’ai accompagné…
Tant bien que mal j’essayais de conserver un peu de maintien mais il me faisait fondre!!
-Enfin on parle avenir ici. Je me faisais aussi la réflexion ces derniers jours : C’est quand même un miracle de voir un enfant dans le ventre d’une maman. Être à l’origine soi-même...
* oui ca doit être incroyable
-Et oui ^^
*et se voir, se reconnaitre en lui
- :-)
* *-* hm...
-Parfois je me dis que certaines femmes sont faites pour être mère. Tu en fais partie : tellement de douceur!Tout en finesse
*quel beau compliment ! tout ca pour me faire fondre
- c’est telllllement vrai !
Sans être en mesure de sonder mon histoire il faisait écho en profondeur à ce qui pendant de si longues années à été refoulé en questionnement. Aujourd’hui apte a recevoir ce compliment il est probablement un des plus beaux !
Alors que je me croyais comblée par ses mots et ses douces pensées il revint nous choyez avec un thème incontournable : la rencontre.
Il me confiait espérer qu’elle soit due aux hasards, je souhaitais pouvoir l’orchestrer pour l’embellir, marqué encore plus notre histoire et pallier au stress qu’elle va forcément générer.
- j’espère qu’un jour, si on se rencontre, ce sera dû au hasard, quoi qu’il arrive
*comment peux tu espérer cela ? c’est si peu probable!Et puis je mourerai d’impatience avant ce jour!
- pour moi ce serait le scénario le plus beau car cela voudrait dire qu’une "force externe" (tu interprêtes le hasard comme tu veux) nous pose dans un contexte de rencontre, et en même temps, je suis persuadé que tu seras triste si tu me vois ! je suis sur que ton image de moi surfait l’image réelle, tes attentes doivent être grandes
*tu peux déjà voir ces forces agirent de mille facons bien avant la rencontre, dans ce cas elle n’en serait que le fruit que nous aurions qu’a cueillir
-un peu comme les poètes anglais au 19ème siècle, ils étaient enviés par les femmes, et pourtant...ils étaient de simples poètes...
* mes attentes ne concerne que ce qu’on échange ici
-tant que tu ne m’imagines pas parfait, car comme je disais, j’ai un million de défauts et quelques qualités
Pétris de doutes et d’envies les spectres de l’absence de l’autre nous ont recouvert un moment avant qu’un peu d’humour ne vienne les chasser.
- j’ai du mal à imaginer comment je réagirais si je te voyais
car comme je te l’ai déjà dis : je te dis tout, j’écris et je suis nu face à toi
* comment tu réagiras quand tu me verras ! Ho mais tu pourras te présenter tout nu si tu es plus à l’aise!
- étant la seule qui sait "me décrypter" - celle qui me connait comme je suis…
Cette rencontre s’articule légétimement avec la peur de nous perdre, celle du renoncement après elle. Baigner dans un cocon de sincérité, confortablement installés et sécurisés par la distance, la rencontre représente le grand saut ! Le possible vide qui suit, l’inconnu, et peut être même le néant. Mon optimisme et la confiance que je place en lui me crient qu’il en saura autrement.
* la rencontre n’est qu’une petite étape. elle n’est qu’un pas de plus. un vêtement de moins!:p
- préférablement plusieurs même!
*plus elle tardera et plus le mystère sera cultivé avant elle, elle n’en sera que plus difficile à passer
- oui tu as raison
Bien que nous venions de vivre notre premier pas vers notre prochaine étape il prit soin de me montrer les mines placées sur notre chemin:
- je sais que c’est un peu tabou (c’est comme ça que je le perçois du moins) mais on vit chacun de son coté en oubliant ce que la vie nous apporte ou nous a apporté, tu as G, des projets de grossesse, je suis célibataire et pourrais rencontrer quelqu’un (bon je prends un contexte romantique pour exemple et ça n’engage que moi), je pourrais avoir des enfants aussi...
bien sûr, c’est un contexte parmi tant d’autres : on pourrait être de très bons amis, comme de simples connaissances etc...c’est extrapolable…
A ce stade il y a bien des pistes auxquelles nous sommes en mesure de renoncer, d’autres à éliminer et quelques unes à travailler…
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Tout est ensommeillé volontairement, les échanges feutrés, les témoignages grignotés et prononcés qu’à mi mots, des élans écourtés par la nécessité de retenue… je me dois d’incarner les taiseuses à l’âme lyrique, aux inspirations de concupiscences poétiques… tout un être qui ne s’exprime qu’en sourdine.
Voilés tous deux sous le linceul de la pudeur et de la raison, on respire malgré tout le même air qui nous appelle à la vie !
Il se fait tantôt la résonance de mes audaces, tantôt la raison de mes timides assauts !
Hooo mon loup dompté aux instincts primitifs fièrement maitrisés… un partenaire désormais quotidien… aux désirs incertains, aux volontés si énigmatiques…
Chacun porte ses doutes; l’ombre de la possible lassitude brandit un spectre menaçant… un fantôme dont on n’a pas raison d’avoir peur !
Et que penser de cette récurrence de pensée; une possible flatterie nourrit par un intérêt journalier, une rupture de solitude, une présence lumineuse qui telle une veilleuse réchauffe ses nuits... ?
Un gage vient d’être lancé, une invitation à venir me rejoindre sur cette horizon lointain de la réalité ! Ce "Viens, viens" qui depuis le début nous tient, vient d’entrer dans un désir certain !
A ce jour nous nous jouons du temps, ce dernier consolide nos échanges et nous donne chaque jour un peu plus raison de répondre à ce qui s’exprime comme une injonction du coeur !
]]>Hier il m’indiquait avoir retrouvé l’inspiration "...cette rencontre n’est-elle pas une abstraction d’un début, d’une fin ? N’est-elle pas le symbole d’une mécanique déréglée ?...acteur malgré moi dans un monde où mes idéaux romantiques ne trouvent plus écho."
J’aime tant le lire, sa poésie me donne l’impression une vision diaphane de son âme. Sa perception du monde à travers elle reflète sa sensibilité accrue incroyablement séduisante ! Il cherche le romantisme qui émane pourtant de ses compositions.
Imprégnée de cette étrange impression qu’il n’écrit que pour moi, j’oscille entre flatterie prétentieuse et douce inquiétude. L’écho de son romantisme naît dans les mots qu’il pose sur cette pensée commune, ce qu’on camoufle par pudeur "une abstraction d’un début et d’une fin" dont je ne vois que l’absence de fin ! ... entre eux deux survit une évidence, un "indéniable" sentiment atrophié, étriqué, à la croissance volontairement lente, pleinement ancré dans ma réalité, contrôlé et surtout destiné à nous protéger...il en sera ainsi, emprisonné, tant que l’audace, la volonté et la déraison ne viendront pas le libérer.
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Une part de moi le comprend parfaitement. Si il est trop attaché à moi ca ne sera qu’a poids qui l’empêchera de se tourner vers des filles bien réelles. Mais mon coeur n’est pas en adéquation avec ma raison.
Hier alors que je me faisais péniblement à cette idée d’éloignement il est apparu:
Il m’a raconté son weekend en détail (ce qu’il ne fait jamais sauf si je lui tire les vers du nez ! :p) alors je l’ai laissé digresser et il a ajouté:
"Je te lis très régulièrement - au moins une fois par jour, dans tes écrits en ligne - et cette impression s’empare toujours de moi : le constat de ton 'artisticité', - la couleur de tes mots, la littérarité de tes aventures, une idée originaire, le mariage entre sensibilité et honnêteté dans ce que tu dis. C’est beau à voir, à lire et ça me réconforte bien souvent " La il m’a fait fondre !
- Ho ! tu peux redisparaître une semaine si tu reviens avec des mots aussi touchant que ceux là ^^
-Ach, j’ai mes périodes de 'déambulation' - je m’oublie et je me recherche, j’offre mon temps à des futilités, je m’en veux par après : le bilan est toujours le même, la perte de temps quand je m’offre à des activités différentes, mon sens de culpabilité, la sensation d’être acteur d’une pièce de théâtre, je 'vis' le monde et je sombre.
C’est difficile de percevoir ce mal être sans rien pouvoir faire. C’est une imprégnation, un état d’être dont il ne peut se défaire tant ca fait partie de la beauté de son âme, de sa composition. C’est aussi ce qui le rend si sensible, ce sont ces états qui lui donnent ce regard si particulier sur la vie.
Alors comme pour l’excuser et surtout pour lui signifier que je comprends je lui dis juste:
"On a parfois besoin d’un peu d air
Besoin de se retrouver
Ou de s’oublier"
Je lui demande si il est reposé, ce à quoi il répond simplement qu’il se sent mort:
Lui : Tu brilles d’authenticité dans cette masse crise!C’est un vécu laconique, je pense me comprendre. Tant de je...parle moi de toi
Moi:Est ce ce vague à l âme qui vient te cueillir parfois?
Lui : Ha toi… misère :-)
Alors pour le distraire je fis une pirouette et le dirigea sur ce petit jeu enquete laissé en plan la semaine dernière.
Nous nous sommes retrouvé au printemps...depuis on ne se quitte plus ! Nous avions pris l’habitude autrefois de nous retrouver le soir en chat et de parler longuement...il était si jeune...cet étudiant érudit, prétentieux et fougueux que j’avais du quelques fois remettre dans la réalité...je me rappelle encore l’avoir écouté, consolé, conseillé après son chagrin d’amour avec J...il était en seconde année...
Il est désormais enseignant à l’université et vient de ponctuer sa première année de travail...il est a croquer ! J’imagine très bien les petites étudiantes se divertir de sa présence en frétillant…
En Juin il me demande "sommes nous ami" ? Il connaissait l’importance de ce mot et ma conception de la chose ! J’ai dis oui ^^ Depuis nous ne nous quittons plus...je le trouve parfois si jeune que je le taquine avec ca...il est parfois si maladroit, si pressé, si cru...et parfois si interessant, si cultivé, si vif d’esprit qu’il me séduit en un quart de seconde !
Il s’interroge parfois sur notre destin… essaye de donner du sens à cette rencontre qui tend vers une voix sans issue, il semble à d’autre moment se conforter dans cet impossible devenir et moi je me rassure dans son inaccessibilité géographique en me disant que si il était à portée je…
A mon retour il m’a interrogé sur mon projet d’enfant en signifiant sa surprise lors de la lecture dans mon journal qu’il avait épluché en mon absence!...tout à l’heure il me dit en parlant de voyance que l’une d’elle lui avait dit il y a longtemps qu’il rencontrerait une femme qui avait déjà des enfants...
Hier après un témoignage affectif et quelques taquineries on a commencé à jouer...c’est devenu coquin!... quand je m' en suis rendu compte ce que ca m’a renvoyé m’a tétanisé ! Il s’est questionné sur ce silence, je venais de rompre le charme ! Au plus mal je me suis excusée et comme un grand il a trouvé les mots pour me réconforter!
Il écrit depuis quelques temps sur D.com. Ses derniers textes étaient tous en Français. En les lisant je me suis dit qu’en choisissant cette langue il m’en donnait forcement l’accès. Ces métaphores sont si belles...mais je n’avais pas compris qu’elles me concernaient !
Hier il me dit encore une fois : quel dommage tu as choisi G ! puis : "
c’est triste, parce qu’à plusieurs amis, j’avais avoué : "J’ai rencontré une femme unique dans le monde, énuméré tes qualités etc. etc. en terminant par : elle a un amoureux!"
puis il évoque le fait qu’on a un triste destin qui lui évoque ce poète allemand (j’ai supposé qu’il parlait d’Hugo Claus?) ... et que si il devait me sublimer dans un poème ce serait celui ci:
23/08/2014 17:37
Portrait intérieur :
Ce ne sont pas des souvenirs
qui, en moi, t’entretiennent ;
tu n’es pas non plus mienne
par la force d’un beau désir.
Ce qui te rend présente,
c’est le détour ardent
qu’une tendresse lente
décrit dans mon propre sang.
Je suis sans besoin
de te voir apparaître ;
il m’a suffi de naître
pour te perdre un peu moins.
Je déplore la tristesse de ces lignes et lui dis que je ne garde que le milieu!
il ajoute:
ça veut dire qu’un jour...on se perdra de vue...et quoi qu’il arrive, ton souvenir me poursuivra jusqu’au dernier moment...et que dans ce dernier moment, certaines vérités viendront à moi, dont la tienne
mais euh c’est un poème Lou, et c’est un conditionnel, je suis déjà très content d’être ton ami
Moi : tu vas me faire pleurer
Lui : c’est pas le but ma douce
Moi pourquoi veux tu qu’on se perde, il n’y a pas de raison!
(et je réalise que l’idée me fait peur ! encore… :/ )
il enchaine en glissant :
"tu retrouves cette idée dans la lettre que je t’ai écrit
oui, il n’y a pas de raison...mais quand on sera vieux, même si on se connait, ce que j’espère hé (D’ici là, tu pourras venir me voir à l’unif, en colloques ce que tu veux)..un jour...un jour!
et perso, je sais que je ne t’oublierai jamais ^^"
je reste émue et perplexe !
Dans la foulé il renote sa publication qui tout d’un coup prend un autre sens pour moi!
Lettre à l’absente (13-08-14)
Vis-tu cette dualité qu’est la vie, celle des extrèmes, lorsque tu réalises que nous sommes un cri perçant entre deux silences ? Lorsque nous descendons l’allée, et qu’un rideau de charmilles s’offre à nous : préfères-tu fouler le chemin aux empruntes, ou parcourir les étendues à l’horizon ?
Il m’avoue ensuite avoir écrit trois lettres de ce type dont deux trop érudits qu’il a retiré...
j’ai été si flattée de lui avoir inspiré cette poésie ! quelque soit sa prose d’ailleurs...mais l’émotion dominante fut la surprise...
Il est clair qu’il me trouble...qu’il a son charme...il y a qq semaines encore je me disais que j’avais la chance d’être ami avec lui et de pouvoir satisfaire ma curiosité littéraire et intellectuelle avec quelqu’un qui venait compenser ce qui me manque dans mon couple ... je vois que ce partage suscite un engouement qui nous bouscule… qui déclenche des réactions émotives, sensorielles et de vraies réactions physiologiques dernières nos écrans respectifs...alors quand mes mots lui ont donné chaud, très chaud j’ai eu peur !
Peur de faire tomber ce gamin si charmant dans un jeu de grand dont il sortira forcement cassé, peur de transférer sur lui ce que j’ai mis en échec avec J alors que ce n’est même pas encore guéri, peur de mettre mon couple en danger et de menacer mon (notre) projet...
Heureusement il semble avoir plus de retenue que moi ^^
27 Aout:
Hier soir je suis partie à l’arrache de la maison ! Je ne pensais pas que je faisais une troisième nuit et ce n’est que par hasard que je m’en suis rendu compte en ouvrant mon agenda.
Alors que je m’apprétais a me déconnecter (de plus je le savais au cinéma...) il est apparu à la seconde...je pensais que l’échange serait bref, qu’il bossait le lendemain mais non. On a parlé jusqu’à 3H30 !
A ce stade on ne peux plus nier qu’on passe notre temps ensemble, quasiment a chaque moment de la journée, on s’amuse de ce jeux de séduction voilé… ca m’effraie!!
Cette après midi je lui ai dis qu’on était en droit de nous questionner sur ce qui dépasse notre flatterie réciproque sur notre interet mutuel...mais qu’on pouvait ne pas nous le dire.
Ce soir il m’a invité virtuellement a dîner!...
En soirée j’ai proposé une série...
pendant la diffusion je le taquinnais un peu quand il est devenu plus sérieux… dans notre échange je lui ai dis que j’étais troublée par tous ses mots… il a ajouté:
"Tu me troubles aussi...qu’y a-t’il de pire que de se dire que devant tant de finesse, toute femme qui croisera mon chemin...ne sera qu’une réfection passagère et incomplète de toi ?
long silence puis "chut...:-*"
C’est un gamin troublé qui risque de tomber amoureux si ce n’est pas déjà fait…et je tiens beaucoup à lui pour prendre le risque de le faire souffrir.
23 Aout 2014
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La journée s’égraine par petite attention laissée ici et la...
puis il écrit:
Ton rêve fait des vas-et-viens dans ma tête ! J’espère que la journée s’est bien passée…
De retour je le contact et constate qu’il est dans l’attente d’une réaction car il me répond du train...me signale qu’il en descend et qu’il se connectera en montant chez lui. Je réalise qu’on ne se quitte plus!...et je ne le lui dis pas bien sur.
Ce weekend il quitte le nid pour prendre sa colloc ! Quand je pense qu’on en a parlé en début d’été et qu’il y est déjà ! Quand je pense que c’est moi qui lui a suggéré cela!...
29 Aout 2014
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De ce fait je me suis faite plus expressive et j’ai arrêté mon regard sur ce chien ! Puis je lui ai signé le fait qu’il ressemblait étrangement à Milou le chien de Tintin ! :D
Il est resté un instant bouche bée puis son regard s’est illuminé ! Il me dis alors qu’il a perdu ses papiers, qu’on le lui a surement volé, qu’il a dormi dans la rue, qu’il savait plus quoi faire pour se faire comprendre, qu’on le prenait pour un mendiant!...je lui ai proposé de faire quelques pas pour venir se reposer chez moi. Éberlué il s’est laissé guider et je n’ai cessé de signer pour le rassurer...en marchant je m’amusais de constater cet aire bonasse d’Arturo Brachetti !
On a accroché rapidement, il me semblait si spontané, si sympathique, si soulagé de m’avoir trouvé!...en arrivant G était là à défaire des courses qu’il venait de faire. Naturellement je lui ai présenté cet homme et lui ai expliqué la situation, il l’a invité a s’asseoir et on préparé le dîner...tout me semblait simple, naturel, facile...et tout aussi sereinement que le vécu de cette douce situation je m’a réveillé !
24 Aout 2014
]]>Cette impertinence, cette provocation occasionnelle et cette démesure d’assurance ne pouvaient être qu’un masque… peu construit, perturbé émotivement par une première histoire d’amour douloureuse, son contact a priori ne répondait qu’a ma curiosité intellectuelle et au défi psychologique d’entre voir sa personnalité, de capter un peu d’authenticité afin de percer le mystère de ce personnage masqué.
Face à moi, en toute intimité du chat il m’a fait sourire en cherchant avant tout à briller intellectuellement ! Il a longuement joué a ca, quelques mois… Il semblait aussi m’évaluer, me tester intellectuellement… nous échangions régulièrement mais de façon espacé. Puis un jour il m’a montré plus d’attention en faisant l’analyse d’un de mes écrits ainsi qu’un autre membre du groupe...sa vision des choses était subtile et touchante. Il montrait de lui à travers le regard qu’il portait sur nous et ce que j’ai aperçu m’a plu !
Il portait en lui ce paradoxe du jeune homme intrépide et parfois morcelé dans ce qu’il exposait de lui, mais aussi un côté kitch pour son age ! Son sens moral semblait déjà aiguisé (bien qu’il en testait les limites avec sa copine d’époque). Son admiration pour ses paires, pour les personnages d’age mûr avoisinantes était troublante. Que cherchait il a compenser dans ces représentations et figures paternelles?...
Ce jeune m’intriguait par ce qu’il était, ce qu’il allait devenir de grand (car son potentiel était incontestable), et ce qu’il attendait de notre relation.
Il partait quelques jours, quelques semaines, quelques mois parfois et revenait tout d’un coup comme si nous nous étions quitté la veille J’avais toujours plaisir a le retrouver et je creusais un peu plus à chaque fois....
Un jour, après quelques mois sans contact, il fut surpris de me voir nommer ses soeurs et me fit un compliment sur ma mémoire. Je lui dis alors que bien que ma mémoire arrive à me surprendre moi même, elle n’était pas la cause de ce souvenir, l’interet que je lui porte par contre avait ancré avec beaucoup de facilité les différents éléments le concernant tirés de nos nombreux échanges. Ce fut probablement notre première accroche réciproque…
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